Voilà un tout nouvel encart qui va grossir notre revue de presse sur « l’automobile ».
Son titre (Fausse alerte à la bombe dans les écoles: un homme aurait été arrêté au Maroc) est parlant.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour d’autres articles qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces révélations.
Sachez que la date d’édition est 2023-11-28 01:46:00.
L’article dont il s’agit :
Un homme soupçonné d’être l’auteur de l’alerte à la bombe massive dans 26 établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles aurait été arrêté au Maroc ce mardi.
Des dizaines d’écoles ont rouvert ce mardi en Fédération Wallonie-Bruxelles. Quelque 10.000 élèves de Bruxelles et du Brabant wallon avaient vu leur week-end se prolonger lundi, suite à une salve d’alertes à la bombe lancée dans vingt-six établissements du réseau WBE (réseau officiel de la Fédération Wallonie-Bruxelles).
Aucun engin explosif n’a finalement été trouvé, mais l’enquête suit son cours. Selon nos confrères de la RTBF, un homme soupçonné d’être l’auteur de l’alerte aurait été arrêté ce mardi au Maroc.
L’histoire, dont on ne sait pas encore si elle est à classer dans les blagues potaches de mauvais goût ou si elle révèle un véritable danger, a démarré dimanche soir, quand certains directeurs ont reçu dans leur boîte mail un message les menaçant de faire sauter des explosifs dans leur établissement, « avec demande de rançon à la clé », selon l’administrateur délégué du réseau, Julien Nicaise.
« Il est essentiel de tout mettre en œuvre pour trouver les coupables et s’assurer qu’ils soient sanctionnés. »
Dossiers centralisés au parquet de Bruxelles
Les écoles ont immédiatement alerté la police. Dès la nuit de dimanche à lundi, les forces de l’ordre ont procédé au contrôle de tous les établissements concernés. L’opération s’est poursuivie lundi. La police fédérale, en charge de l’enquête, s’est refusée à tous commentaires. Le parquet de Bruxelles a centralisé tous les dossiers. Lundi après-midi, il a fait savoir qu’il prenait l’affaire très au sérieux, confirmant qu’un mail avait été envoyé à une quinzaine d’écoles de Bruxelles et du Brabant wallon dimanche soir.
« Cette enquête suit activement son cours aux fins d’identifier et d’interpeller l’auteur ou les auteurs des faits. Le parquet de Bruxelles souhaite indiquer qu’il prend ces faits très au sérieux et que les fausses menaces d’attentat sont punissables, en vertu du code pénal, de peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement », a-t-il ajouté. Les auteurs des faits risquent aussi 2.400 euros d’amende, sans compter les poursuites civiles.
La ministre Désir se constitue partie civile
La ministre de l’Enseignement, Caroline Désir a réagi ce lundi, en déclarant qu’elle a mandaté un cabinet d’avocats pour se constituer partie civile et appuyer les plaintes déposées par les pouvoirs organisateurs. « Il est en effet essentiel de tout mettre en œuvre pour trouver les coupables et s’assurer qu’ils soient sanctionnés », a-t-elle déclaré, regrettant le climat anxiogène provoqué par de tels événements.
Une première vague d’alertes avait touché plusieurs écoles à Charleroi, Dinant, Waterloo et Bruxelles fin octobre et début novembre.
« On ne peut que déplorer la multiplication de ce type d’alertes ces dernières semaines et les difficultés qu’elles entraînent pour chacune et chacun, et en premier lieu pour les familles », a regretté de son côté Wallonie-Bruxelles Enseignement par la voix de Julien Nicaise, qui a aussi décidé de se constituer partie civile.
Une deuxième salve
Cette nouvelle salve d’alertes à la bombe fait suite à une première vague d’alertes qui avait touché plusieurs écoles à Charleroi, Dinant, Waterloo et Bruxelles fin octobre et début novembre. À la suite de ces premières menaces, la ministre Désir a interrogé, le 10 novembre, les ministres de l’Intérieur et de la Justice quant à la mise en place d’une enquête centralisée. « Une actualisation de la situation leur a été communiquée ce jour afin d’attirer à nouveau leur attention sur ces agissements qui mettent à mal le fonctionnement de nos écoles et créent un climat anxiogène », précise son cabinet.
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