Voici le plus remarquable d’un « papier journalistique » que nous venons de remarquer sur le web. Le thème va résolument vous plaire. Car le thème est « l’automobile ».
Le titre (68 % des Québécois voudraient un BAPE pour Northvolt, selon un nouveau sondage) est parlant.
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L’encart a été publié à une date mentionnée 2024-02-28 14:18:00.
MONTRÉAL — Plus des deux tiers des Québécois seraient en faveur que le projet d’usine de cellules de batteries de Northvolt, en Montérégie, soit soumis à une évaluation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), si l’on se fie à un nouveau sondage.
Dans le coup de sonde mené samedi dernier par Pallas Data pour le compte de différents groupes environnementaux, 68 % des répondants se sont dits en accord ou totalement en accord avec le fait que le projet de Northvolt soit assujetti à un processus d’évaluation du BAPE.
Ils ont été 24 % à se dire en désaccord ou totalement en désaccord avec cette idée, tandis que 8 % ont indiqué qu’ils ne savaient pas quoi répondre.
L’impact du projet de Northvolt sur le terrain où la future usine sera située suscite de nombreux débats, notamment en raison des répercussions sur les milieux humides.
Un règlement a été modifié en février 2023 par Québec permettant au projet de Northvolt d’échapper à l’examen du BAPE, selon des informations d’abord relayées par Radio-Canada.
Sa capacité de production serait de 56 000 tonnes métriques, alors que le Règlement relatif à l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de certains projets a été modifié, de sorte qu’une évaluation du BAPE n’est pas nécessaire pour les usines de batteries qui produisent 60 000 tonnes métriques ou moins.
De nombreux groupes environnementaux plaident pour que le projet de Northvolt soit malgré tout soumis à une évaluation du BAPE.
«Sans évaluation environnementale indépendante, le gouvernement deviendra prisonnier des concessions successives qu’il a faites jusqu’à maintenant et qui sait jusqu’où il devra aller face aux nombreux autres obstacles qui se dresseront assurément à l’avenir, tels que le pompage d’eau dans l’habitat du chevalier cuivré ou le dérangement du petit blongios durant la période de nidification», a soutenu une douzaine de groupe dans une lettre ouverte publiée en janvier.
Le gouvernement a cependant assuré que le projet devra respecter des normes environnementales imposées par le ministère de l’Environnement.
Dans le sondage de Pallas Data, 53 % des répondants se sont dits en faveur du projet de Northvolt, mais un pourcentage identique de personnes interrogées ont dit être contre l’approche du gouvernement concernant le changement de réglementation.
Chez les répondants qui s’identifient à la Coalition avenir Québec, le taux d’appui au projet de Northvolt passe à 82 % dans le sondage.
Le coup de sonde a été commandé par la Fondation David Suzuki, le Centre québécois du droit de l’environnement, Greenpeace, Nature Québec, Équiterre, SNAP Québec, Eau Secours et le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.
Il a été mené le 24 février auprès d’un échantillon aléatoire de 1122 personnes âgées de 18 ans ou plus vivant au Québec et la marge d’erreur qui y est associée est de plus ou moins 2,9 %.
Le projet d’usine de cellules de batteries de Northvolt est souvent décrit comme le plus important investissement privé dans l’histoire du Québec. La future usine sera située à McMasterville et Saint-Basile-le-Grand.
La Presse Canadienne
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