Que retenir de ce texte : star en Argentine… inconnue en France !

En recherchant sur internet notre équipe a repéré un papier qui risque de vous ravir. Sa thématique est « l’automobile ».

Le titre (star en Argentine… inconnue en France !) est sans équivoque.

L’auteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez prendre connaissance de ces informations en toute tranquillité.

Le papier a été publié à une date notée 2023-06-02 23:06:00.

En remplaçant la Renault 10 par une voiture très classique à quatre portes, la Régie Renault surprend. Certes la R10 n’était pas connue pour son originalité, mais les récentes Renault 16 et Renault 6 laissaient entrevoir davantage d’audace. Surtout, Renault renonçait provisoirement au hayon qu’elle avait tout fait pour imposer.

L’idée était de plaire aux classes moyennes, souvent conservatrices, comme le prouvait le succès de la Peugeot 204, lancée quatre ans plus tôt. Une approche frileuse, d’autant que côté technique, circulez il n’y a rien à voir.

Une mécanique simple

En adoptant un essieu arrière rigide, la régie Renault annonçait la couleur. Même en traction, la R12 ne révolutionne pas les familiales. D’autant que côté moteur, cette nouveauté se contente de reprendre un moteur quatre cylindres largement éprouvé et construit en fonte.

Ce moteur baptisé “Cléon Fonte” avait au moins l’avantage d’être robuste et facile à entretenir. Une caractéristique essentielle qui va vite se révéler être un véritable atout pour la suite de sa carrière.  

Les pays du sud veulent une voiture facile à entretenir

L’apparent classicisme de la R12 était calculé. Pierre Dreyfus, alors patron de Renault, voit en cette voiture la possibilité de faire de Renault une marque plus facile à exporter. Cela tombe bien car la disparition des barrières douanières dans l’Europe des six va ouvrir de nouvelles opportunités. 

À condition de proposer des voitures adaptées aux goûts de nos voisins. Les pays du sud apprécient les berlines tricorps, simples à réparer, parfait pour la Renault 12. Le succès est réel en Espagne ou encore au Portugal, où rapidement on installe une chaîne de montage pour l’assembler.

Les cadres de Renault font le tour de la planète et vendent des chaînes de montage en Turquie, Irlande, Australie, Canada, Madagascar, Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du sud, Roumanie, Brésil ou encore Argentine.

L’Argentine aime la R12 

Dans ce pays, deux décennies après ses débuts argentins, la 12 s’offre le luxe de continuer à dominer le palmarès des ventes pendant cinq années consécutives entre 1984 et 1988. Au total, elle sera en tête des ventes argentines pendant neuf années si on ajoute 1976, 1978 et 1980.

Un record dans ce pays, qui ne sera égalé par la Volkswagen Gol qu’en 2008. Mais une version nettement plus rare va voir le jour dans ce pays, avec un nom pourtant bien de chez nous.

  

Renault 12 Alpine  

Devant le succès de la R12 en Argentine, l’antenne locale de Renault décide de concevoir une version sportive, destinée à représenter la marque en rallyes mais également de donner une image jeune à un véhicule déjà largement dépassé à l’époque. Nous sommes alors en 1977 et la 12 hérite donc du moteur de 1397 cm3 de la R5 Alpine également construite sur place.

Le capot de la R12 Alpine est réalisé en fibre de verre avec un bosselage pour laisser suffisamment de place au moteur. Comparé au moteur d’origine de 1 289 cm2, la puissance est doublée avec 108 ch contre 54 ch.  

De nombreuses modifications 

La 12 Alpine récupère une culasse spéciale, des pistons importés de France, un collecteur d’admission et un collecteur d’échappement spécifiques.

Le ventilateur est plus efficace, les ressorts et amortisseurs revus, des barres stabilisatrices, un filtre à air compétition, un carburateur plus gros, un tableau de bord complet, des phares additionnels, un petit volant, un radiateur plus grand, des freins renforcés et des ceintures à enrouleurs.  

Une version très rare  

Avec sa vitesse de pointe de 175 km/h et ses performances respectables pour l’époque; la R12 Alpine n’était pas aussi rapide que notre version Gordini, mais cela ne l’empêchait pas d’être la R12 la plus rapide du continent sud-américain. A cause d’un processus de fabrication assez artisanal et d’un assemblage à la main, le prix de la voiture va limiter sa diffusion.

Les pièces importées coûtent alors 40% de plus que les éléments de série. Avec sa couleur spéciale noir/or, l’Alpine est inaccessible pour la plupart des argentins et devient une sorte de voiture de rêve pour de nombreux passionnés.

Mais avec un prix supérieur à ses concurrentes d’au moins 30%, la R12 Alpine ne se vendra qu’à 493 exemplaires entre 1977 et 1980. De quoi la rendre encore plus désirable.

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