Sur cette publication, un nouvel article qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « l’automobile ».
Le titre séduisant (« En match play, on ne peut pas se cacher ») est parlant.
Le rédacteur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Les révélations concernées sont par conséquent considérées valables.
Demi-finaliste en 2021 du Championnat du monde de match-play, Victor Perez revient cette semaine sur un parcours d’Austin qui lui a porté chance par le passé. Le numéro un français pourrait également se qualifier pour le Masters, s’il réédite sa performance d’il y a deux ans.
« Vous avez disputé la Hero Cup en début de saison, juste avant de vous imposer à Abu Dhabi. En quoi le match-play peut-il apporter en confiance, par rapport au stroke play ?
C’est toujours un peu différent. Scottie (Scheffler) a gagné l’an dernier et qu’il a ensuite remporté le Masters, il y a certainement une valeur ajoutée si vous faites une bonne semaine ici, en étant si proche du premier majeur de l’année. En match play, tout est différent car vous n’avez qu’un seul adversaire à battre à la fois. Parfois, on n’a pas besoin de bien jouer et on peut s’en sortir.
En ce qui concerne votre groupe, vous êtes associé à Collin Morikawa, Jason Day puis Adam Svensson. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a pas de groupe facile et si vous voulez aller jusqu’au bout, vous allez devoir battre des top 10 et de grands joueurs. On ne peut pas se cacher. Il faut donc jouer un golf exceptionnel et espérer que les choses finiront par s’arranger. On peut avoir un peu de chance, mais la plupart du temps, il faut très bien jouer.
Vous avez terminé 4e ici, en 2021. Quel est le principal enseignement que vous en tirez ? Qu’avez-vous appris sur vous-même, sur ce parcours ou sur le format ?
C’est un excellent parcours pour le match play, simplement parce que les neuf derniers trous avec ses par 5, ses par 4 drivables en un coup, il y a évidemment beaucoup de clubs courts pour toucher les greens, donc il y a beaucoup d’opportunités de birdies. Mais si vous êtes mal placé après la mise en jeu, vous pouvez parfois gagner un trou avec un par. Le parcours s’adapte parfaitement à ce format.
Ce format vous pousse parfois dans vos retranchements, l’équation est sous vos yeux. Je n’ai pas besoin de jouer avec un quelconque pourcentage ou d’essayer d’être intelligent ou quoi que ce soit d’autre. C’est comme si je devais m’adapter à ce que fait l’autre personne. Je sais que certains joueurs préfèrent ne s’intéresser qu’à leur propre balle, mais moi, je vois aussi l’aspect d’homme à homme.
À quel point la Ryder Cup est-elle présente dans votre esprit tout au long de l’année et lorsque vous jouez des tournois comme celui-ci ?
J’ai connu le même scénario il y a deux ans (pour me qualifier) à Whistling Straits. Après avoir pris un excellent départ, j’ai fini par échouer de peu. Je peux donc m’inspirer de cette expérience passée qui m’a permis d’être à deux doigts de faire partie de l’équipe et, bien sûr, d’être en bonne position cette année. Il y a tellement de golf à jouer d’ici la fin du processus de qualification, il faut toujours mettre les choses en perspective. Et je ne me dirai pas que si je joue bien cette semaine, (ma qualification) est garantie et si je ne joue pas bien, je n’ai aucune chance. C’est toujours une longue saison, quoi qu’il arrive.
L’attrait d’un événement comme la Ryder Cup est-il plus grand pour vous, avec cette expérience des sports collectifs étant jeune ?
J’ai grandi en pratiquant toutes sortes de sports d’équipe, ce qui est bien parce qu’on gagne et on perd ensemble. Les victoires sont plus importantes et les défaites plus tragiques lorsque vous entrez dans un vestiaire et que tout le monde est triste, alors que je pense qu’en golf, avec la chance que nous avons de jouer autant d’événements chaque semaine, vous jouez bien, vous jouez mal, la semaine suivante arrive toujours vite. En revanche, si vous perdez une finale dans un sport d’équipe, vous devez attendre une année entière avant de rejouer cette finale. Oui, c’est un environnement que j’aime, et oui, j’essaie de m’en inspirer.
Vous avez étudié la psychologie à l’université, au Nouveau-Mexique. Est-ce que vous vous en servez beaucoup dans votre golf, et est-ce que vous vous en servez plus en match play, quand vous essayez d’intimider votre adversaire ?
C’est une question difficile. Je ne pense pas que l’on essaie vraiment d’anticiper l’adversaire et de faire quelque chose. En fin de compte, vous essayez simplement de jouer du mieux que vous pouvez. Il n’y a pas d’astuces en match play. Je ne pense pas que l’on veuille devenir ce type de joueur, du genre « il est bizarre quand il joue en match play et fait toutes sortes de choses étranges pour essayer de gagner un trou ». Au bout du compte, le meilleur joueur va probablement gagner quoi que vous fassiez, alors j’essaie d’adopter cette approche.
Cette semaine peut vous qualifier au Masters, en cas de demi-finale…
Oui, je suis content d’avoir joué la semaine dernière, ce qui était parfait parce que je n’avais pas joué depuis début février. Mais oui, c’est une grosse semaine. Ce serait évidemment bien de faire une bonne semaine, d’entrer dans le top 50 et de jouer le Masters dans quelques semaines. C’est une bonne motivation, un bonus supplémentaire si je fais un bon parcours. »
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