Dans le cadre de notre activité de vous alerter, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur le web ce jour. Le propos est «l’automobile».
Son titre (Sam Altman réintègre le conseil d’administration d’OpenAI des mois après un licenciement « injustifié ») condense tout l’encart.
Sachez que le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Vous pouvez donc donner du crédit à cette parution.
Sam Altman, patron d’OpenAI, a réintégré vendredi le conseil d’administration de l’entreprise qu’il a cofondée, plus de quatre mois après une crise de gouvernance majeure au sein de l’éditeur du programme leader de l’intelligence artificielle (IA) générative, ChatGPT.
Dans un communiqué publié vendredi, OpenAI a annoncé l’arrivée au CA de trois nouveaux membres, Sue Desmond-Hellmann, ancienne PDG de la Fondation Bill et Melinda Gates, Nicole Seligman, une ancienne présidente de Sony et Fidji Simo, la dirigeante d’Instacart et ancienne directrice de l’application mobile de Facebook, ainsi que le retour de Sam Altman au conseil.
Le trentenaire avait été licencié abruptement mi-novembre par l’ancien CA, pour manque de « transparence », puis réembauché quelques jours plus tard, à la suite de la levée de boucliers des cadres et de l’écrasante majorité des employés d’OpenAI.
WilmerHale, un cabinet indépendant chargé d’enquêter sur cette crise, a estimé que « la conduite de Sam Altman ne justifiait pas sa révocation », d’après un autre communiqué d’OpenAI vendredi.
La cabinet « a constaté une rupture de confiance entre l’ancien conseil d’administration et M. Altman, qui a précipité les événements du 17 novembre », détaille l’entreprise.
L’ancien CA espérait « atténuer des problèmes de gestion interne et n’avait pas prévu que ses actions déstabiliseraient l’entreprise », selon les avocats de WilmerHale.
Ils pensent en outre que leur décision « n’était pas motivée par des préoccupations concernant la sûreté ou la sécurité des produits, le rythme de développement, les finances d’OpenAI ou ses déclarations aux investisseurs, aux clients ou aux partenaires commerciaux » – autant de motifs évoqués dans la presse américaine après la crise.
– « Profiter à l’humanité » –
OpenAI a mis en avant l’expérience des trois nouveaux membres « dans la direction d’organisations internationales et dans la gestion d’environnements réglementaires complexes, notamment dans les domaines de la technologie ».
« Leur expérience et leur qualités de dirigeants permettront au conseil de superviser la croissance d’OpenAI et de s’assurer que nous poursuivons la mission d’OpenAI, qui est de veiller à ce que l’intelligence artificielle générale profite à l’ensemble de l’humanité », a déclaré Bret Taylor, président du conseil d’administration d’OpenAI, cité dans le communiqué.
Le succès de ChatGPT fin 2022 a propulsé son créateur au rang de star de la Silicon Valley et lancé la vogue de l’IA générative (production de contenus sur simple requête en langage courant).
Pour Sam Altman et ses collègues, l’objectif est d’améliorer la technologie afin de la doter de capacités cognitives similaires ou supérieures à celles des humains – ce qu’ils appellent « l’IA générale ».
« Nous sommes conscients de l’importance de notre rôle dans l’aiguillage de ces nouvelles technologies fondamentales pour le bien de tous », a ajouté M. Taylor.
D’après le Wall Street Journal, le gendarme boursier américain (SEC) examine les communications internes de Sam Altman dans le cadre d’une enquête sur la crise de novembre.
– Mission initiale –
La semaine dernière, Elon Musk, un des cofondateurs d’OpenAI, a porté plainte contre la société, accusant Sam Altman et la direction actuelle d’avoir « trahi » sa mission initiale – selon ses statuts d’organisation à but non lucratif, elle devait oeuvrer pour le bien de l’humanité et concevoir des programmes d’IA en « open source » (accessibles, modifiables, utilisables et redistribuables par tous).
Le patron de Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter) a quitté l’organisation en 2018 et fondé l’année dernière sa propre société d’IA, xAI.
Il reproche notamment à OpenAI son partenariat avec Microsoft, qui a investi quelque 13 milliards de dollars dans la start-up ces dernières années. Les deux entreprises commercialisent des services d’IA pour les développeurs et les particuliers, et rivalisent avec Google et les autres géants de la tech dans ce domaine.
Le fabricant de Windows avait soutenu Sam Altman et obtenu un siège d’observateur au conseil après la révocation des membres critiques du patron en novembre.
Mardi, Sam Altman et la direction ont détaillé leurs contre-arguments à la plainte d’Elon Musk, pour montrer que leur ancien collègue ne s’était pas opposé à l’idée de transformer OpenAI afin de mener à bien sa mission – construire l’IA générale dans l’intérêt commun.
En 2017, « nous avons tous compris que nous allions avoir besoin de beaucoup plus de capitaux pour réussir notre mission – des milliards de dollars par an, ce qui était bien plus que ce qu’aucun d’entre nous, en particulier Elon, pensait pouvoir lever en tant qu’organisation à but non lucratif », expliquent-ils notamment.
Fin janvier, l’autorité américaine de la concurrence a annoncé enquêter sur les investissements de Microsoft, Google et Amazon dans les principales start-up d’intelligence artificielle générative, OpenAI et Anthropic.
juj/aem
META
INSTACART
Livres sur un sujet semblable:
À travers l’Inde en automobile/50,Le livre .
Écogeste,(la couverture) .
Les sports de la neige/5,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Technologie/Moteurs thermiques/Moteur Diesel,(la couverture) . Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….