Ceci se propage sur le web : les Bennes Calvet misent leur avenir sur les triporteurs

Dans le cadre de notre devoir d’information, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur le web ce jour. Le sujet est «l’automobile».

Son titre suggestif (les Bennes Calvet misent leur avenir sur les triporteurs) en dit long.

Sachez que l’écrivain (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Vous pouvez en conséquence vous fier aux informations qu’il donne.

Voici lle « papier » dont il s’agit :

Dans les années 1960, Jean-Claude Calvet a créé une entreprise à Trémons, sur les terres agricoles de sa famille. Se consacrant d’abord aux vérins hydrauliques et à la réparation des avions, il s’est ensuite tourné vers la fabrication des bennes à la fin des années 1970. Les Bennes Calvet compteront jusqu’à 55 employés, avant qu’ils ne se retrouvent sur…

Dans les années 1960, Jean-Claude Calvet a créé une entreprise à Trémons, sur les terres agricoles de sa famille. Se consacrant d’abord aux vérins hydrauliques et à la réparation des avions, il s’est ensuite tourné vers la fabrication des bennes à la fin des années 1970. Les Bennes Calvet compteront jusqu’à 55 employés, avant qu’ils ne se retrouvent sur le carreau avec la liquidation de l’entreprise en 2004. Tandis que le propriétaire s’implante au Maroc, quatre cadres rachètent l’entreprise de Trémons pour vendre les bennes fabriquées en Afrique du Nord.

En 2008, avec la crise internationale, les marchés s’effondrent et l’entreprise lot-et-garonnaise est en déficit jusqu’en 2011. C’est à ce moment-là que la carrosserie Menu, une entreprise familiale du département du Nord, principale cliente de Bennes Calvet, rachète la société en perdition et se lance le challenge de la faire vivre. Nicolas Dubin est alors nommé directeur de l’atelier qui emploie douze salariés avec, pour mission, de redresser la barre le plus rapidement possible.

À l’étroit

« Nous avons totalement arrêté de travailler avec le Maroc et nous avons tout misé sur l’investissement humain. Il nous fallait de la matière grise pour diriger un bureau d’études qui assurerait la propriété intellectuelle de tous nos produits », explique le directeur, qui se félicite de son choix. La « matière grise » s’appelle Victorien Paul, « un jeune plein de talent et d’avenir ». Et Nicolas Dubin lui a adjoint Mickaël Brouens, tout juste sorti de formation mais également promis à un bel avenir.

Nous avons totalement arrêté de travailler avec le Maroc et nous avons tout misé sur l’investissement humain.

Dans le même temps, les locaux d’origine sont devenus trop exigus et trop vétustes pour travailler dans des conditions convenables. Ayant entendu parler des bâtiments de feu l’entreprise Tarkett à Cuzorn, Nicolas Dubin a, après un long combat « et avec un énorme soutien de la Communauté des communes », réussi à ce qu’une SCI (1) achète 20 000 m² d’ateliers bien éclairés, isolés et offrant la possibilité de travailler à l’intérieur toute l’année.

Obligation de s’adapter

Aujourd’hui, 17 salariés y sont employés contre 24 il y a un an. « Le Covid, le changement de technologie pour le passage au tout électrique puis l’augmentation des coûts des matières premières et de l’énergie ont provoqué une baisse générale d’activité », analyse le directeur. Si le cœur de métier reste la fabrication de bennes pour les véhicules utilitaires (1 500 en 2022), l’entreprise sait qu’elle ne survivra qu’à condition de saisir les opportunités qui se présentent.

Parmi celles-ci, un partenariat avec la carrosserie Kollé pour la fabrication de bennes à adapter sur des Kangoo électriques semble un marché porteur avec une commande de 100 à 150 bennes par an. Une autre pourrait sembler plus étonnante puisqu’il s’agit de fabriquer des bennes pour des triporteurs à assistance électrique. « Les zones à faible émission se développant, les livraisons ou le transport de matériel de chantier ou d’entretien passeront par cette solution. » D’ici cinq ans, 5 000 triporteurs seront fabriqués. Bennes Calvet aura 500 bennes à faire.

(1) Société civile immobilière.

Bibliographie :

Automobile Club d’Egypte,A voir et à lire. .

Le Maître du drapeau bleu,(la couverture) .

Le Trésor de Mr. Toupie/07,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.

Pour lire en automobile/Comment on meurt en Amérique/03,Le livre .