A la une cet écrit : Automobile : bataille sur la fin des moteurs thermiques en 2035

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Cet article, dont le thème est « l’automobile », vient d’être repéré sur internet, notre staff est heureux de vous en produire l’essentiel ci-dessous.

Son titre (Automobile : bataille sur la fin des moteurs thermiques en 2035) synthétise tout le texte.

Sachez que le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.

La bataille est rude. Mardi en début de soirée, les ministres de l’Environnement des Vingt-Sept n’avaient toujours pas réussi à se mettre d’accord sur l’une des mesures phare du « paquet climat » de la Commission : la fin des moteurs thermiques dans les voitures neuves en 2035. Et plusieurs responsables estimaient, selon l’AFP, que les discussions pourraient se poursuivre « tard dans la soirée ».

Après le vote des eurodéputés, qui avaient validé la mesure le 8 juin dernier , l’accord des ministres réunis à Luxembourg représente une étape cruciale avant son adoption définitive : un « trilogue » associant la Commission, les députés européens, et le Conseil doit ensuite l’entériner dans les semaines ou les mois à venir.

Transition plus douce

Dans le cadre de son paquet « Fit for 55 », la Commission européenne avait proposé le 14 juillet dernier de réduire les émissions de CO2 générées par les voitures neuves de 100 % en 2035, par rapport à leur niveau de 2021. Ce qui revient à n’autoriser, à partir de cette date, que les voitures 100 % électriques ou à hydrogène.

La question a suscité de vifs débats entre les partisans d’une interdiction des moteurs essence et diesel dès 2035, et ceux favorables à une transition plus douce. La position de l’Allemagne, notamment, était particulièrement attendue. Alors que le ministre des Finances, Christian Lindner, a déclaré la semaine dernière qu’il s’opposerait à ce que son gouvernement interdise les moteurs thermiques, la ministre de l’environnement, Steffi Lemke, a finalement proposé mardi un amendement surprise, fruit d’un compromis entre les différentes composantes politiques du pays, consistant à autoriser les « carburants neutres en CO2 ».

Une proposition permettant d’autoriser les carburants synthétiques (à base d’hydrogène et de CO2 capté dans la nature), sans plus bannir les moteurs à combustion. « Nous avons besoin d’une réduction des émissions de CO2 forte et rapide, mais nous avons aussi besoin de rester ouverts sur les technologies », a-t-elle expliqué lors d’une réunion avec ses homologues à Luxembourg.

L’idée d’utiliser des carburants de synthèse n’est pas nouvelle, mais elle est considérée comme trop chère et trop énergivore par les ONG environnementales, qui pointent aussi d’importantes émissions d’oxydes d’azotes (NOx). Elle semble toutefois séduire d’autres pays partisans d’une transition plus progressive, comme l’Italie et la Hongrie, qui auraient soutenu l’amendement allemand mardi.

Nombreux obstacles

En fin de semaine dernière, l’Italie, suivie par la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie, avait proposé de reculer la date fatidique, en réduisant les émissions de 90 % en 2035, et de 100 % seulement en 2040. Le quintet avait pointé les nombreux obstacles sur la voie d’une transition trop rapide : son coût, pour le secteur comme pour les consommateurs, l’insuffisance du réseau de recharge , ou encore l’impact social sur les sous-traitants.

Des arguments reprenant largement ceux que la filière automobile martèle depuis quelques années. Si les constructeurs présents sur le Vieux Continent ont déjà quasiment tous inscrit dans leur feuille de route des objectifs ambitieux en matière de ventes de véhicules électriques (la plupart pensent parvenir à un taux de 100 % dès 2030), les équipementiers et les sous-traitants sont loin d’être tous prêts à subir un tel choc.

Selon l’Association des équipementiers européens, 275.000 emplois pourraient disparaître en Europe avec le passage à la voiture électrique. Sans même parler des incertitudes liées à la disponibilité des batteries ou de l’électricité nécessaires, à une échéance pas si lointaine.

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